27 mars 2019

C’était la journée retour dans le vrai monde aujourd’hui : eau brune, douanes, et épicerie à des prix qui font du sens ! Disons que cela n’a pas tout à fait le même charme ici que les eaux turquoises d’il y a à peine 2 jours… mais il y a quand même quelques avantages à être de retour en ville. Ce fût également le jour des au revoir avec Océane, ils ont continué leur route aujourd’hui… Shaft en mauvais état ou non, nous n’aurions pas pu les suivre de toute façon. Notre moteur n’est pas assez fort pour avoir une bonne vitesse. Avec tous les ponts qu’il faut faire ouvrir ici, un nœud de différence c’est énorme, c’est ce qui fait que tu passes un pont, ou que tu attends 30 minutes pour la prochaine ouverture. Et personne n’aime ça attendre, avec raison, c’est dur pour le moteur, et c’est plate aussi, donc quand tu n’es pas vite, vaut mieux faire ce bout route en solitaire.

Le projet administratif du jour : la suite de l’histoire de la cruising licence

Finalement, en fouillant sur les internets, Carmen a trouvé des infos comme quoi, si nous voulions nous procurer un cuising permit, nous devions nous rendre au bureau des douanes. Ce qui veut donc dire que l’application n’est pas bonne pour nous, gens de plaisance. Même s’ils nous en font la promotion constamment… Nous avons donc décidé de nous rendre aux bureaux des douanes ensemble ce matin en taxi. Une chance qu’Océane sait quoi faire et a déjà fait les procédures dans le coin (décidemment, ils sont nos anges en termes de douanes… après les Bahamas, les USA)… Et par chance que nous savons que cela nous prend un cruising permit parce quelqu’un qui arrive sans être jamais venu peut clairement s’y perdre et se retrouver dans le pétrin contre son gré. Si jamais vous voulez des conseils, nous sommes des experts maintenant !

Rendus au bureau des douanes, c’est tout simple, on a fait la job des agents (en fait, on a fait la job de l’agent qui nous a enregistré via l’application, mais qui n’a pas compris pourquoi on insistait autant sur le cruising licence…), et on leur explique la situation. Dealer avec un douanier états-uniens c’est toujours plaisant, on dirait toujours que tu es à la limite de te retrouver avec des menottes. Et là, on devait leur dire que leurs procédures c’est un peu de la m@%*$… Par chance, nous sommes des gens civilisés. Océane qui a l’expérience des autres années, nous met en garde. La dernière fois qu’elle est passée ici, ils ont émis un cuising licence d’un an par défaut, et ça, ce n’est pas bon du tout. Parce que l’affaire avec le cruising licence, c’est que le bateau doit être hors des États-Unis pendant les 14 jours suivant la date d’expiration du cruising licence. Donc, si ton cruising licence expire le 30 janvier, tu ne peux pas être aux États-Unis entre le 1er et le 14 février. Autre aspect à considérer, tu ne peux pas stopper ton cruising licence. Pour en avoir un autre, tu dois attendre 14 jours après l’expiration du précédent. Donc… dépendant de tes plans, 1 an, ce n’est peut-être pas la meilleure chose à avoir. Puisque comme nous sommes le 27 mars, cela veut dire que nous ne pourrons pas entrer avec notre bateau aux États-Unis entre le 28 mars et le 10 avril 2020… Ces dates sont pas mal dans la période du retour, c’est plate d’être coincé à ce temps-là de l’année. Lorsque l’agent est parti pour émettre les licences, il est évidemment parti sans trop nous dire ce qu’il faisait et sans nous demander combien de temps nous voulions sur notre licence. Par chance, Carmen, qui ne sera jamais intimidée par un agent des douanes, ni par quiconque non plus probablement, a rappelé l’agent pour lui indiquer que nous ne voulions pas un an. Ouf, nous serons ok. Nous avons une nouvelle cruising licence jusqu’au 28 février 2020.

Donc, en résumé, pour ceux qui sont perdus : Si on arrive aux États-Unis avec une cruising licence toujours valide, on fait les douanes via l’application CPB Roam. Sinon, si on a besoin d’une cruising licence, on se rend au bureau des douanes le plus proche. La liste de tous les bureaux de douane en Floride est ici : https://www.cbp.gov/travel/pleasure-boats-private-flyers/pleasure-boat-locations/fl.

Le retour en ville du jour : l’épicerie

C’est sûr, il fallait s’y en attendre. On n’était quand même pas pour passer à côté de l’épicerie sans y arrêter, que voulez-vous, le quai à dinghy est juste à côté. Et là, quel bonheur de retrouver des produits à des prix décents… Même le taux de change ne nous dérange plus !! Un sac de chip ne coûte pas 8$, un pot de jus 10$ et une caisse de bière 50$. On se paye la traite : chips, hummus, bière, jus de canneberge et soda limette. C’est simple de même le bonheur.

Le questionnement du jour : le shaft

De retour sur Nuage, une grande question reste : on se demande ce que nous allons faire avec le shaft. Mais là, un coucou de Fleurs des îles sur notre page Facebook nous fait réfléchir… Ils nous informent qu’ils laissent leur voilier à Indiantown. Et cet endroit, ce n’est pas très loin d’où nous sommes. C’est un petit peu plus cher que Jacksonville, mais considérant la longueur de la navigation pour nous rendre à Jacksonville, le petit extra pourrait nous sauver bien des soucis. Si le shaft nous lâche en route vers Jacksonville, nous pourrions nous retrouver dans une marina que nous n’avons pas du tout choisie, et là, ouch la facture, la petite économie faite entre Indiantown et Jacksonville pourrait vite fondre… D’autant plus que nous apprenons que si tu es référé par un client de la marina, le client actuel et le nouveau obtiennent un mois gratuit chacun, c’est quand même un incitatif intéressant… À suivre donc.

Et pour la suite ?

Demain, on se lance sur le téléphone. En plus d’Indiantown, il y aurait Riverside Marina à Fort Piece qui pourrait peut-être être intéressante, c’est une recommandation de Philippe Pelletier dans ses écrits. Nous allons également tenter de rejoindre un mécano que Philippe recommande pour voir s’il n’aurait pas des solutions pour nous. Bref, on tombe en mode solution.

À propos du mouillage choisi

Coordonnées : 26°50.293’N 080°03.234’W
Nous sommes toujours au même endroit.

pour routes 1000 x 1000 (15)

Les photos du jour

 

Pour les zélés, les chiffres du voyage sont ici : http://bit.ly/JournalNuage

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