15 décembre 2018

Quand tu as une voiture à la disposition, tu trouves toujours quelque chose à faire avec. Dès que celle-ci disparait, tous les projets disparaissent aussi, et la vie sur le voilier continue même si les projets n’ont pas été réalisés… Bref, la voiture nous crée clairement des besoins et un espèce de sentiment d’urgence… « que vais-je faire sans la voiture… ???!! ». Donc aujourd’hui, nous avons fait les courses, comme si nous ne pourrions plus jamais en faire. Rappelons que nous vivons sur notre voilier depuis 3 mois sans voiture et que nous n’avons jamais manqué de rien… Bref, même si nous sommes totalement conscients du ridicule de la situation, nous ne pouvons nous empêcher de tomber dans le piège de la voiture… Et on se rend compte en même temps que nous nous ennuyons pas du tout de la machine et du trafic, nous avons hâte de retrouver notre beat de marins… Disons que quand tu passes de 4 kn sur l’ICW à 100 km/h sur la 95, le choc est considérable… D’autant plus que les gens conduisent particulièrement bien en Floride (vous détectez le sarcasme ici ?)… Le nombre de manœuvres digne d’un mauvais film d’action que nous avons vues est juste trop élevé pour les quelques jours que nous nous sommes promenés…

Le projet du jour : entrer les 49 nouveaux repas dans Nuage

C’est bien beau préparer des repas, mais il faut trouver comment les rentrer… Donc aujourd’hui, giga partie de Tetris pour tout rentrer. Surtout que d’autres denrées s’en viennent, ils ne sont pas tous seuls ces repas. La technique pour tout rentrer est assez simple : tout sortir, pour tout rentrer à nouveau autrement. En général, 2 heures plus tard, on a fini. C’est ça la vie sur Nuage… Sors, déplace, replace, ressors, déplace, change d’idée, replace, réfléchis, ah pis ça ce sera ça, anyway on va recommencer dans 2 semaines.

Déjà 3 mois sur Nuage…

Eh oui, cela fait déjà 3 mois que nous avons quitté notre quai de Plattsburgh pour nous lancer dans l’aventure du Sud. C’est un bon moment pour faire un bilan, qu’en pensez-vous ? Alors voilà comment nous percevons notre aventure depuis le début, le tout avec à peu près aucun recul… Attention, c’est long 😉

Une chose est sûre, c’est que nous ne regrettons pas du tout notre choix de partir, cette aventure sur Nuage est clairement la meilleure décision que nous ayons prise, autant individuelle qu’en couple. Bon… vous avez lu le blogue, vous avez vu des trucs moins drôles, des journées difficiles, mais en aucun cas ces journées n’ont remis en doute notre voyage (sauf une fois pour Andrée-Anne, à 2 h du matin dans la mer agitée par temps très froid entre Beaufort, SC, et Fernandina, FL, là, elle n’était pas de bonne humeur du tout…). Mais nous le savions. Un voilier, c’est beaucoup de travail, autant au niveau de l’entretien qu’au niveau de la navigation. Les journées sont longues et chargées et tu ne peux pas être paresseux. Mais la récompense au bout est tellement magnifique… Lorsque le moteur est arrêté et que Nuage file sur l’eau avec ses voiles majestueuses, lorsque tu te retrouves à l’ancre avec un couché de soleil magnifique, lorsque les dauphins viennent jouer près du bateau, lorsque tu te couches à l’ancre avec le petit roulis de l’eau… Ces moments sont si incroyables que tout ce que tu as vécu avant disparaît automatiquement. Rappelons-le, on n’a jamais rien pour rien.

Les chiffres

Ce 3 mois représente :

  • Nombre de miles parcourus : 1637.7
  • Vitesse moyenne : 4.87
  • Miles parcourus à la voile uniquement : 44.2
  • Miles parcourus au moteur : 1627.9 – dont une grosse partie avec le génois
  • Heures de navigation : 331.3
  • Jours de navigation : 52
  • Sorties en mer : 6
  • Miles parcourus en mer : 391.4
  • Miles parcourus à l’intérieur : 1246.3
  • Changements d’huile : 3
  • Nuits en marina ou mooring : 4
  • Nuits à l’ancre : 88
  • Mal de mer pour AA : 6
  • Mal de mer pour Dominic : 2
  • Cheveux blancs : 23
  • Niveau de happiness général : ⭐⭐⭐⭐⭐

L’expérience que nous avons acquise

Elle est énorme ! Maintenant, nous sommes un peu plus à nos aises, mais nous savons que ce n’est pas terminé… Notre prochaine étape, les Bahamas, saurons nous surprendre assurément, mais nous croyons que nous sommes prêts, nous avons appris (et mis en pratique automatiquement…) tellement de choses depuis notre départ. Déjà, sortir de sa zone de confort sans chaperon est une chose. Sur le lac Champlain, il y a plein de gens, dont Houston, qui nous ont montré et coaché sur comment accéder aux endroits. Nous avons donc pris énormément d’autonomie dans les derniers mois, parce qu’ici, nous sommes seuls (même si la communauté est super active et que nous voyageons parfois avec d’autres bateaux, ultimement, nous sommes seuls). Bref, maintenant, les zones inconnues nous stressent beaucoup moins. D’autant plus que nous savons encore plus comment nous préparer avec les différents outils que nous avons appris à utiliser (les cartes, les guides1, Active Captain, Navionics, le GPS, Aquamap et les tracks de Bob423 et bien sûr, soyons 2018, les nombreux groupes Facebook2 qui regorgent de renseignements).

Maintenant, nous savons également gérer les écluses et les ponts. C’est quand même simple en soi, mais quand tu ne l’as jamais fait, c’est stressant. En plus que tout se déroule en anglais, ce n’est pas notre langue même si nous la maîtrisons pas pire. D’ailleurs, cela fait du bien à l’anglais ce type de voyage…

L’ancrage… nous sommes maintenant des pros de l’ancrage. Au yable l’humilité, on s’autoproclame ! Bon, on parle ici que de l’ancrage à une ancre, et comme nous avons notre Mantus la merveilleuse, c’est devenu vraiment facile comparativement à nos ancrages sur le lac. Reste maintenant à apprendre et maîtriser les méthodes à 2 ancres qui nous seront bien utiles aux Bahamas…

La mer. Ça ça été un gros jump. Et nous avons pris de l’expérience pas mal là. Autant la préparation que la sortie en soit sont exigeantes. Du moins encore. Peut-être que ce le sera toujours, le temps nous le dira. Juste s’assurer que les conditions sont réunies pour une sortie, c’est un projet. Et elle marque la mer… elle s’immisce au plus profond de soi et laisse des traces, il faut la respecter. Lors de la dernière sortie qui a brassé beaucoup, cela a pris plus de 2 semaines à Andrée-Anne pour perdre le petit inconfort qui se manifestait lorsqu’un peu de vague de dessinait… sur l’ICW ! Il faut donc faire attention. Et nous savons également maintenant à quel point les Fs sont importants… fatigue, faim, froid, dans l’apparition du mal de mer. Ce n’est pas l’état de la mer qui va te rendre malade, mais bien le non-respect de ces règles. Et, à titre de confirmation, ce n’est pas quand la vague a été la pire (soit lors de  notre sortie entre Atlantic City et Cape May et le dernier stretch de la Chesapeake) que Dominic a été malade, mais bien quand il n’a pas pu respecter les Fs, en particulier celui de la fatigue qui s’est ajouté au froid dont nous n’avions que très peu de contrôle. En plus des Fs, autre aspect à ne pas oublier : il ne faut pas aller faire de tour à l’intérieur quand ça brasse, ou du moins, le moins possible. On reste dans le cockpit coûte que coûte. Et, finalement, il n’y a pas de souci à utiliser des petites pilules ou autres qui peuvent donner un coup de pouce (Gravol…), parce qu’anyway, une fois que c’est parti le mal de mer, ça ne s’arrête pas comme ça, vaut mieux tenter de bloquer le tout avant que cela dégénère.

La vie à bord

C’est petit un voilier. Et c’est rudimentaire. Mais nous avons beaucoup de confort tout de même. Et c’est important. Il faut s’assurer que passer du temps dans notre maison ne soit pas un fardeau, sinon, cela pourrait briser l’expérience. Pour notre part, nous avons décidé de garder ça assez modeste, et nous sommes bien ainsi. Plus tu ajoutes d’accessoires et surtout d’électronique ou électricité, plus tu as de bugs à gérer, c’est simple comme équation. Donc la vie est simple ici. Et nous ne nous ennuyons de rien… C’est sûr, tout est long. Faire à manger, c’est long. Faire la vaisselle, c’est long. Faire le ménage, c’est éternel ça. Faire sa toilette, c’est long. Même aller au petit coin, c’est long… Bref, il a fallu ralentir le rythme au maximum, et juste prendre le temps de faire les choses et de s’organiser un peu autrement. Ceci n’a pas été un souci du tout pour nous, nous vivions déjà de manière assez modeste et simple avant de partir, nous avons seulement augmenté le niveau de simplicité un peu…

Côté nourriture, pour le moment, ce n’est pas un défi. Depuis notre départ, nous avons toujours été (sauf quelques jours éparpillés) en pleine civilisation et nous pouvions nous ravitailler sans souci.

Un des défis que nous avons cependant est la gestion du stock, autant trouver comment tout rentrer que comment s’assurer de ne pas perdre le stock… Pour ce qui est de tout rentrer, c’est fascinant tous les petits recoins que tu peux trouver sur un voilier. Bon, tout n’est pas accessible en un claquement de doigts, mais tout est là à quelque part. L’inventaire écrit est un outil fort appréciable pour retrouver les items… Au niveau de la quantité, nous croyons bien que nous avons fait l’erreur de trop apporter de choses… Mais, il est encore tôt pour juger. Certains items que nous avons apportés en quantité n’ont pas été utiles encore puisque les conditions n’étaient pas là (exemple la crème solaire…), donc ce sera plus tard que nous pourrons dire si nous avons abusé sur le stock. Du côté de la conservation, c’est une lutte contre la rouille et la moisissure… La veille de notre départ, l’amie Caroline était venue nous voir et nous avait donné un bon coup de main pour mettre une partie des denrées dans des sacs Ziplocs… toutefois, jamais nous aurions cru que presque tout sans exception doit être dans un sac Ziploc… Maintenant, nous ne lésinons plus et avons fait une énorme réserve de sacs, des plus minis au énormes à poignée, question de protéger au maximum ce que nous avons.

Ce que nous nous ennuyons de

Au risque de décevoir certaines personnes… nous ne nous ennuyons de pas grand-chose. Pour Dominic, c’est clairement son tennis. Il aurait aimé pouvoir jouer plus. Mais les circonstances sont rarement favorables. Par exemple, au moment d’écrire ces lignes, la journée aurait été intéressante pour jouer, nous sommes à l’ancre, nous ne bougerons pas pour quelques jours, mais… il vente à écorner les bœufs aujourd’hui, donc, nous sommes consignés sur Nuage, pas question de le laisser sans surveillance avec ce vent. Et c’est un peu toujours comme ça, puisque c’est la météo qui décide de notre emploi du temps, pas nos envies. Donc peut-être que nous pourrions dire que nous nous ennuyons un peu de notre « liberté » de choix quant à notre horaire. Nous disons bien un peu ici. Parce que même dans notre vie de terrien, il y a plein d’éléments qui influencent notre horaire, mais malgré tout, on garde plus de contrôle sur la terre. Évidemment, on s’ennuie également de notre monde… la famille, les amis, mais en même temps, en 2018, c’est si facile de garder le contact, donc nous le ressentons sûrement un peu moins que si nous avions fait ce voyage il y a seulement quelques années. Et… évidemment, nous nous ennuyons du roi Arthur, notre tigre qui se fait garder chez ses grands-parents, nous nous demandons souvent s’il aurait pu être heureux de vivre sur Nuage avec nous… Mais au moins nous savons qu’il est bien où il est 😊

Les plus et les moins de Nuage pour ce type de voyage

Nous adorons Nuage. Et maintenant, nous connaissons pratiquement chaque petits recoins et détails du voilier. Chaque voilier est un compromis, c’est impossible de tout avoir, et nous le savons. Pour le rappel… Nuage est un Hunter Cherubini 36 1980. C’est un voilier parfait pour un couple.

Les plus. D’abord, sa simplicité au niveau de sa conception. Presque tout est accessible sur Nuage. Si une réparation est à faire, nous pouvons accéder à l’endroit sans être un contorsionniste du Cirque du soleil, ça c’est appréciable. Ensuite, il y a l’espace de rangement. Comme Nuage n’a qu’une seule cabine (généralement, les voiliers de cette longueur ont 2 cabines), beaucoup d’espace de rangement a été intégré. Pour les longues sorties, Nuages est également équipé de gros réservoirs (eau 60 gallons, diesel 30 gallons, eaux noires 20 gallons), ce qui nous permet d’avoir une autonomie d’au moins un mois sans se priver (bon les eaux noires généralement on attend moins longtemps, ça pue…) puisque nous ajoutons également 15 galons d’eau et 10 galons de diesel dans des réservoirs extérieurs. Au niveau de la navigation, Nuage est un bateau rapide à la voile en raison de sa forme très profilée, ce qui rend l’expérience vraiment intéressante. D’autant plus que nous lui avons mis un super nouveau génois tri-radial 135 % avant de partir… Également, un point que nous aimons est le fait que nous pouvons l’aérer beaucoup. Tous les hublots s’ouvrent (10), ainsi que 2 écoutilles, donc c’est génial pour l’aération et les odeurs, ce qui fait que malgré son âge avancé, il sent plutôt bon le Nuage.

Les moins. Nuage est vieux. Ce qui veut dire que nous avons parfois des surprises liées à son âge qu’un voilier plus neuf n’aurait pas. Le full enclosure… ça, ce sont les toiles qui recouvrent complètement le cockpit sur certains voiliers. Nous n’en avons pas. À la chaleur, nous sommes bien sans, mais dans le froid, disons que nous n’aurions pas dit non… Ensuite, il y a le vieux moteur qui stresse Dominic. Dans un monde idéal, nous aurions pu le changer, mais cela est un peu cher, donc nous avons décidé de partir avec le vieux moteur Yanmar 2QM20H, c’est un risque que nous avons décidé de prendre. Côté confort au niveau intérieur et cockpit, comme Nuage est un bateau profilé contrairement à certains autres que nous voyons qui sont un peu plus Winnebago, et que la hauteur du franc-bord est assez basse, on en perd au niveau confort. Le cockpit est très petit, et on perd de l’espace à l’intérieur à cause de la hauteur (malgré le fait qu’il y a quand même 6’2″ d’hauteur sous barrots). Au niveau équipement, un petit point faible est le fait que nous n’avons pas de pilote automatique. Dans la grosse mer, disons que celui-ci aurait pu être très utile et aurait pu nous donner un break.

L’équipement de navigation

Chacun y va de ses préférences à ce niveau… Les cartes, le compas, le GPS, la tablette, les guides, etc… Pour notre part, l’équipement que nous avons utilisé le plus tout au long de ce 3 mois est notre tablette. Nous avons les cartes, les guides, un GPS, mais, c’est la tablette qui gagne pour de nombreuses raisons. D’abord, ceci n’a pas tant d’impact sur la navigation, mais est non négligeable, la tablette est définitivement plus abordable que le GPS pour une utilisation similaire. Si on compare avec les GPS, c’est juste incomparable en termes de coûts, on passe d’une carte Garmin à 250 $ à une carte sur Navionics à 15 $, et le hardware en soit est incomparable au niveau du prix également. Pour environ 300 $, nous avons eu un petit GPS de pêche, tandis que la tablette, beaucoup plus grande, ne coûte que 250 $. Évidemment, la tablette n’est pas conçue pour une utilisation extérieure, cela crée certaines petites limitations, mais nous n’avons pas été cheap sur l’étui protecteur, et jusqu’à maintenant, tout va bien. De plus, au niveau de précision, des fois, cela peut être tricky, mais c’est lorsque l’on entre dans des très petites distances (quelques pieds) donc, en général, quand tu es rendu à être à quelques pieds proches, tu te fies à tes bouées et tes yeux, pas ta tablette, quand même… Au niveau de la précision, pour l’exemple, lorsque nous nous sommes retrouvés pris dans la brume dans la rivière Hudson, Dominic en a profité pour la tester… Son objectif était de rejoindre la bouée rouge la plus proche, et nous ne pouvions voir qu’à quelques pieds. Et… nous avons bien rejoins la bouée grâce à la tablette et Navionics sans aucun souci. Les 2 logiciels que nous avons utilisés sont Navionics et AquaMap, 2 logiciels qui offrent des cartes à faible coûts et qui ont leurs avantages. Nous aimons les cartes de Navionics qui ont été agrémentées tout récemment des points d’Active Captain, tandis qu’AquaMap nous a permis d’utiliser les routes de Bob423 sur l’ICW et permet également d’avoir les avis des Waterway Guides et les points d’Active Captain. Pour le reste de l’équipement, il reste quand même à notre disposition. Nous avons le GPS en même temps que la tablette pour backer au besoin, nous avons les Waterway Guides (mais pas les dernières éditions par contre, nous validons les points sensibles, exemples les shoaling, avec les infos sur internet), nous avons également les cartes papier qui nous permettent d’avoir une meilleure vue d’ensemble, et les compas également au cas.

Le voyage en soi

Que dire sur le voyage… Il se passe tellement de choses, qu’on en oublie. Maintenant, nous sommes en Floride au chaud. C’est le bonheur en fait. Le farniente est au rendez-vous, et cela fait du bien. Par rapport au voyage, ce qui nous vient tout de suite en tête, c’est la température. Sans aucun doute, si nous avions pu partir plus tôt, nous l’aurions fait. Partir un mois plus tôt aurait rendu la chose probablement plus agréable. Le 15 août aurait été une bonne date, nous aurions pu profiter du temps encore chaud et n’aurions sûrement pas été pris près de 3 (oui oui, 3 !!) semaines dans la baie de la Chesapeake. Bon, c’est sûr que nous n’avons pas été chanceux au niveau température cette année de ce que nous avons compris. Partout dans les groupes en ligne, les gens en parlaient. Les vents ont été forts cette année, et le froid est arrivé tôt, ce qui a rendu la navigation de tous vers le Sud un peu plus fastidieuse qu’à l’habituelle. Partir un mois plus tôt réduit le risque de ce type de situation.

Au niveau de la route, nous ne le cacherons pas, nous avions des plus grandes attentes. C’est finalement très long les canaux… Et il n’y a pas grand-chose. Surtout quand il fait froid. On pensait aimer plus cette route, que les découvertes tout au long de l’ICW nous auraient gardé captifs, on avait une belle vision romantique des petites villes ou coins perdus à voir tout au long. Évidemment, il y a quelques coups de cœur. Nous avons évidemment été super heureux d’arriver à New York en voilier, quelle expérience ! Ensuite, il y a eu Annapolis que nous avons beaucoup aimé, Charleston et St. Augustine. Dans la catégorie arrêts insolites, nous avons apprécié notre arrêt à R.E Mayo à Hobucken parmi les pêcheurs. Nous avons également apprécié nous arrêter dans les 2 Beaufort (NC et SC), et Oriental. Sunset Beach aussi nous reste en tête, la super plage presque déserte… Et ensuite la Floride. Nous avons particulièrement aimé notre arrêt à Peck Lake, et nous nous attachons tranquillement à notre petit spot à Lantana… La petite déception cependant pour certains de ces endroits est le fait que nous n’avons pas pu en profiter autant que nous aurions voulu. Comme c’est la météo qui a principalement décidé de notre horaire, nous sommes restés plus longtemps à des endroits que nous aurions voulus, tandis que nous avons dû en quitter d’autres plus vite pour profiter des conditions de navigation favorables et se sauver du froid.

Et pour la suite ?

Il nous reste encore plusieurs mois de voyage… entre 5 et 7, dépendant comment tout va. Il reste encore tellement de choses à voir et à vivre 😊 Et, à la suite, nous aurons des décisions à prendre… Est-ce que nous laissons Nuage dans le Sud, ou est-ce que nous le remontons au lac ? Quelle vie choisirons-nous ensuite ? Bref, nous ne sommes qu’au début que l’aventure.

  1. Les guides : Waterway Guides, L’intracostal, le guide, Skipper Bob Anchorages Along the Intracoastal Waterway , L’Intracostal en mode flâneur
  2. Les groupes Facebook : ICW Cruising Guide by Bob423, Sailing and Cruising: ICW, Voyager en bateau aux Bahamas

À propos du mouillage choisi

Coordonnées : 26°34.908’N 80°2.846’W
Nous sommes toujours au même endroit.

La photo du jour

 

Pour les zélés, les chiffres du voyage sont ici :

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