11 novembre 2018

À Beaufort (Bo-Fort qu’il faut dire), il y a des chevaux sauvages. Malade quand même ! Et il y en aura d’autres aussi durant notre voyage il paraît. Qui sait ça que ça existe encore des chevaux sauvages ? Bref, au mouillage où nous sommes, il n’y pas seulement des dauphins, il y a aussi des chevaux ! C’est clair, on se peut pus. La faune nous énerve ben trop ici.

Aujourd’hui, nous avons eu une petite journée tranquille à Beaufort. Nous avons profité de notre non-départ pour d’abord faire une grasse matinée, c’est dimanche après tout, et nous avons ensuite été faire quelques courses et passer un peu de temps sur le web au M jaune question de vous partager quelques articles.

Et derrière le décor, il y a quoi ?

En général, les bords de l’eau sont assez beaux partout. C’est de même peu importe où tu es, que ce soit au Québec, ou aux États-Unis. Sur le bord de l’eau, tu as des grosses maisons, des beaux commerces, du beau monde, de l’argent bref. Comme nous voyageons sur notre Nuage, c’est ce que nous voyons la plupart du temps. Mais c’est lorsque tu t’aventures un peu plus loin dans les rues que tu découvres les États-Unis… Ça ne va pas bien ici en passant. On peut comprendre que l’électorat soit tanné… Dès que nous nous promenons un peu, nous tombons toujours sur des quartiers dans des drôles d’états. Des maisons délabrées, des commerces fermées, des rues principales désertes… Beaufort ne fait pas exception malheureusement. Et pour ajouter un peu plus à la tristesse de la chose ici, il y a eu l’ouragan Florence qui est passé il n’y a pas si longtemps… Les traces sont encore visibles : des toitures arrachées, des branches d’arbre en quantité à ramasser, des clôture affaissées… C’est assez fascinant de voir le clash entre les rues animées et les autres, on voit clairement la coupure entre les riches et les pauvres, au contraire de l’image que les États-Unis aimeraient bien projeter…

Et pour la suite ?

Demain semble être une belle journée pour partir. Mais pas en mer… Nous allons prendre l’Intracoastal, qui, ici, longe la mer, mais par l’intérieur. C’est un peu comme si nous étions en mer (avec un peu d’imagination). Notre objectif est de nous rendre à quelques 40 miles nautiques plus loin, à Camp Lejeune, une base d’entraînement militaire qui dispose d’un basin où nous pouvons mouiller l’ancre. Il semblerait que nous pourrions être témoins d’entraînements assez réels… On ne sait pas si on va bien dormir…

À propos du mouillage choisi

Mile ICW : 204.0, Coordonnées : 34°42.812’N 076°39.823’W
Nous sommes toujours au même endroit

Les photos du jour

 

Pour les zélés, les chiffres du voyage sont ici : http://bit.ly/JournalNuage

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