Comment se faire livrer des colis aux États-Unis quand on est en bateau, sans être dans une marina

On commence à être pas pire avec cet aspect ici sur Nuage! Nous en sommes déjà à plusieurs mois aux États-Unis depuis les 3 dernières années, et avons pu tester quelques options de livraison. Cet article sera évolutif au fil des tests. Pour le moment, on vous présente 3 options.

Dernière mise à jour : mars 2021

General Delivery dans les bureaux de poste USPS

Belle option gratuite ici. Quand le bureau de poste a envie de le faire… Attention!! Ce ne sont pas tous les bureaux de postes qui sont efficaces avec ce type de livraison.

Comment cela fonctionne?

On trouve un bureau de poste grâce à Google Maps ou le site d’USPS

Ensuite, c’est tout simple, on remplit l’adresse d’expédition ainsi :

Ligne 1 : Votre nom
Ligne 2 : General delivery
Ligne 3 : Ville, État, Zip code du bureau de poste voulu

Notre expérience avec le General Delivery

L’avantage : c’est gratuit.

Le désavantage : c’est semi-fiable.

Il faut vraiment vérifier si le bureau le fait, et idéalement en personne. Même si c’est écrit sur le site web d’USPS. Dans les petites villes, cela va super bien (villes approuvées : Solomon et Indiantown). Dans les plus grandes… on a laissé tomber le projet après une expérience désastreuse à Boca Raton. L’histoire : nous avons bien appelé avant pour vérifier, nous avons eu un ok. Quand le colis est arrivé le lendemain, il s’est perdu dans leur système de traitement… Et la collaboration des employé.es était quasi nulle. Nous avons eu des nouvelles du colis plus d’un mois plus tard, lorsqu’évidemment, nous n’étions plus du tout intéressé.es par lui.

Pour lire l’histoire complète, c’est ici.

Les magasins UPS

C’est sûr que l’option gratuite de la General delivery est intéressante… Mais comme ce n’est pas toujours fiable, on a récemment opté pour une solution plus sûre : les magasins UPS. Surtout pour les colis importants (le matériel d’Andrée-Anne par exemple 🤣). Ils chargent un petit montant pour garder le colis jusqu’à 2 semaines. Les coûts que nous avons eus jusqu’à maintenant ont varié entre 5 et 10 $ par colis.

Comment cela fonctionne?

On trouver un magasin UPS via Google Maps ou le site d’UPS

Ensuite, on commande et on fait livrer au bureau voulu avec un ATTN à son nom.

Notre expérience avec les magasins UPS

L’avantage : des bureaux UPS, il y en a juste partout. C’est définitivement l’option la plus facile quand on est en bateau.

Le désavantage : les coûts, surtout si c’est un petit item qui ne coûte rien, des fois c’est embêtant de payer 10 $ de plus pour l’avoir.

Jusqu’à maintenant, nous avons testé des magasins à Stuart, à Boca Raton, et à Miami. Tout a bien été.

On recommande idéalement d’appeler avant juste au cas puisque ce service ne semble pas officiel chez UPS. Et, d’apporter de l’argent comptant.

Les Hub Locker d’Amazon

Pour ceux qui magasinent sur Amazon (des fois on n’a pas le choix 🤷‍♀️), l’option des Hub Locker est vraiment pratique! Cependant, ils ne sont pas toujours proches des mouillages… Donc cela peut finir avec des coûts de taxi, ou des coûts d’autobus. Mais bon, des fois c’est pratique.

Pour trouver des Hub Locker, vous devez ajouter des adresses de livraison dans votre compte Amazon. Quelques captures d’écran ici pour vous guider.

Notre expérience avec les Hub Locker

Les avantages : c’est gratuit et sécuritaire.

Le désavantage : ce n’est pas toujours facile d’accès à pied.

Nous avons utilisé un Hub Locker de Stuart, que nous avons rejoint en autobus. L’autobus n’était pas très cher, 3 $ pour la journée.

Nous avons aussi trouvé des Hub Locker à Boca Raton, mais ceux-ci étaient loin, donc nous avons utilisé une voiture pour nous y rendre.

Côté pratique, c’est simple comme tout. On entre dans le magasin où le Hub Locker est installé, on entre notre code sur la machine, la porte ouvre, et on a notre colis. Dans un contexte de Covid, tu n’as aucun contact avec personne. Mais bon, la Covid, ce n’est pas la vraie vie 😉

Bonus : comment on retourne un achat d’Amazon

Grâce aux magasins UPS! Donc quand on a un achat qui doit être retourné, on fait simplement la procédure sur le site d’Amazon, et on choisit un bureau UPS comme lieu de dépôt pour le colis. Cette option est pratique puisqu’on n’a rien à imprimer (qui a une imprimante sur un bateau??).

Voilà, bon magasinage en ligne!

Si vous avez d’autres astuces à nous partager, nous sommes à l’écoute dans les commentaires 👇

5 trucs de nourriture longue durée sans grande dépendance au réfrigérateur

Ou comment bien manger sans avoir l’impression de se priver

Quelques habitudes au niveau de la cuisine ont dû être changées pour faciliter la vie à bord. Contrairement à notre vie sur terre, certaines limitations nous imposent de faire des choix différents au niveau culinaire. Idéalement, nous cherchons des solutions qui vont nous permettre d’utiliser des ingrédients qui se conservent sur une longue durée pour compenser les visites espacées au supermarché, qui vont se conserver hors du réfrigérateur le plus possible, et qui vont nous permettre d’utiliser le moins d’énergie possible lors de la préparation des repas.

Comme tout, cela prend le temps que cela prend pour intégrer la nouvelle réalité, mais une fois qu’on s’habitue, c’est le quotidien qui embarque.

Truc #1 : La germination

Pour ça, on dit merci à Océane la Madame, et à Eaux vives également. La germination, c’est la chose la plus simple au monde, mais quand tu ne connais pas, cela a l’air compliqué. Donc le principe de la germination, c’est de faire germer des petites semences, qui seront consommées après seulement quelques jours de germination. L’exemple le plus connu de germination : la luzerne, que l’on retrouve couramment en épicerie. Là, l’idée, c’est de le faire soi-même et de ne pas acheter de petite barquette.  

La germination permet d’avoir des aliments frais en tout temps, et peut compenser lorsque les visites au supermarché sont rares. Certains vantent les mérites des nutriments contenus dans les petites pousses, on ne s’y connaît pas dans le domaine, donc pour notre part, ce n’est qu’une super méthode pour mettre un peu de vert et de fraîcheur dans nos assiettes. La germination a l’avantage de ne prendre que peu d’espace, peu d’eau, et peu de temps. C’est pas mal de positif ça.

Pour faire de la germination, on peut utiliser toutes sortes de systèmes qui ont l’air de micro-serres, et rendre la chose super flashy (bienvenue dans le monde de la consommation), ou on peut utiliser un simple pot Mason à large bord, qui devrait être « fermé » par un couvercle ou un morceau de tissu (ou du moustiquaire par exemple) qui laissera l’eau s’égoutter et l’air entrer, mais qui gardera les semences humides dans le pot. De notre côté, nous avons choisi un couvercle en plastique trouvé sur Amazon. La raison de cet achat ? L’utilisation de la bague en métal, en situation d’humidité, combinée au milieu marin, fait que la bague s’est mise à rouiller vraiment rapidement. Donc nous avons opté pour le couvercle en plastique destiné à la chose. Pour le pot Mason, comme on ne voulait pas se retrouver avec une douzaine de pots, nous sommes allés en chercher à l’unité chez Renaissance, il y en a presque toujours de disponibles.

La méthode de base (là, vous allez voir, c’est simple comme tout) :

  1. On met une bonne cuillère à soupe de semences dans le pot.
  2. On met un peu d’eau pour les faire tremper pendant un 4 heures. Selon les semences choisies, le temps de trempage peut varier. Pour notre part, nous en faisons pas mal abstraction et tournons autour de 4 heures (ou plus des fois) pour toutes les semences, et tout a bien fonctionné.
  3. Après le trempage, on vide l’eau, on rince les semences.
  4. On met le pot à l’envers pour laisser l’eau s’écouler.
  5. On rince 2 fois par jour (matin et soir) les semences pendant quelques jours (3-4 en général, mais cela varie selon la semence), et on remet à chaque fois le pot à l’envers, en angle, ou sur le côté (mais pas debout), tout fonctionne pour nous.
  6. On rince et on mange.
  7. On met les restants dans un pot fermé au réfrigérateur si on a un, on y garde les germes une bonne semaine sans problème.

Chaque semence est différente cependant, il faut le savoir. Cette méthode est de base, mais varie. Certaines semences ne se mangent pas crues. Une fois germées, elles doivent être cuites. Google est là pour valider les particularités de chaque semence, par exemple le site Mes graines germées en liste plusieurs.

Et les semences, on les prend où? Un peu partout. Mais on risque d’avoir plus de chances dans les commerces de type vrac, ou d’aliments naturels tels que Aliments Merci, ou le Marché Tau. Pour les plus pressés, il y a également toujours Amazon qui peut dépanner. Il y a énormément de choix, et il faut savoir qu’un sac en général produit beaucoup de pousses, donc on peut facilement trop en acheter, il ne faut pas partir en fou. Un sac peut produire 40 tasses de pousses (le prix est donc justifié) et avec une tasse, tu peux faire au moins 4 si ce n’est pas 6 sandwichs pour se donner une référence.

Notre coup de cœur jusqu’à maintenant : les graines de radis! La surprise que cela fait dans la bouche quand tu réalises que les quelques petites pousses goûtent réellement… le radis, et pas à peu près! Et de l’autre côté, notre déception : les graines de brocoli. Elles sont si petites qu’elles sont vraiment difficiles à gérer dans le pot. Peut-être qu’un autre système de germination serait plus approprié pour ces graines.

Truc #2 : Les conserves maison

Les fameux pots Mason. Que nous apprécions particulièrement pour différentes raisons. D’abord, pour la conservation, pas besoin de réfrigérateur, tout se conserve à la température ambiante et pour plusieurs mois, voire années. Ensuite, c’est si simple d’ouvrir un pot, et de mettre un repas tout prêt déjà dans un chaudron quand tu n’as pas le goût de cuisiner, ou lors d’une journée de navigation houleuse. En plus d’être simple, comme on ne fait que réchauffer, on n’utilise que très peu d’énergie (propane), ce qui peut être appréciable. Et finalement, cela nous permet de profiter des spéciaux au Québec avant de partir plutôt que de dépendre des trouvailles (ou des non-trouvailles) sur la route.  

Faire ses conserves maison peut paraître intimidant au début, mais avec un peu de pratique, on arrive facilement à maîtriser la bête. Et une fois que l’on casse la glace, un monde s’ouvre à nous. Plusieurs « méthodes » (les opinions varient sur chaque méthode) existent pour faire des conserves : au four, à l’eau bouillante, à l’autocuiseur et à l’autoclave. Pour notre part, nous avons choisi de nous lancer dans les conserves à l’autoclave. Cette méthode de mise en conserve est pour nous idéale puisque celle-ci est sécuritaire pour tous les types d’aliments, peu importe l’acidité. L’autoclave, c’est comme l’ultime méthode sécuritaire pour faire des conserves, les chances de manquer ton coup sont à peu près nulles, si tu suis la méthode et les recettes. C’est possiblement la plus impressionnante à première vue, mais tu ne veux pas prendre le risque de te retrouver avec un empoisonnement quand tu es au milieu de nulle part…

Petite note : Attention de ne pas confondre l’autoclave avec l’autocuiseur (communément appelé « presto »). Les 2 sont similaires de l’extérieur et certains utilisent l’autocuiseur pour faire des conserves, mais ce n’est pas un autoclave. Question d’ajouter une petite couche à la confusion, la marque Presto produit un autoclave, et c’est d’ailleurs lui que nous avons choisi.

Pour nous lancer, nous avons simplement suivi les conseils de du blogue de Recettes de conserves maison qui donne toute l’information nécessaire pour bien se lancer sur sa page, et une quantité astronomique de recettes, et nous avons suivi les conseils de l’amie Marie-Eve qui utilise l’autoclave depuis déjà un bon moment pour la conservation de ses légumes de jardin. En plus du blogue, il y a également un forum qui contient des tonnes de discussions bien intéressantes. Si on avait à recommander une recette pour se lancer, on recommanderait la recette de Soupe au poulet de M. Pilon, qui est, probablement, la recette la plus simple au monde dans l’univers de l’autoclave. Ensuite, on fouille, et on trouve celles qui nous parle!

Pour notre part, voici ce que nous avons testé et intégré pour le moment :

  • Les pilons de M. Pilon mentionnés plus haut.
  • Les poitrines de poulet. Nous nous sommes inspirés d’une recette, et nous faisons plus simple : on fait revenir les poitrines dans une poêle, et on les met dans un pot avec des oignons et de l’ail, de l’eau, et un peu de bouillon en poudre et du sel. On suit ensuite le temps de stérilisation recommandé. Le processus crée des morceaux de poulet qui s’effritent, on ne sort pas de belles poitrines du pot du tout. Donc on utilise ce poulet pour faire des sandwichs, faire des riz, l’intégrer à une sauce indienne, des soupes, ou autre.
  • Du bœuf haché. Question d’optimiser la chose, plutôt que de mettre que le bœuf, nous ajoutons quelques légumes en dés : oignon, poivron et céleri, et quelques assaisonnements. Le mélange peut donc être utilisé seul avec du riz, ou intégré à une sauce tomate pour un bon repas de pâtes.
  • Le porc. C’est Océane la Madame qui l’a mis dans notre radar. On peut simplement mettre en conserve du porc cru qui servira comme le poulet. Simple comme tout. De notre côté, on ajoute au porc des tranches d’oignons, d’ail et des épices de Montréal.
  • Le bœuf stroganoff. Une de nos recettes chouchous, c’est si bon. Ce n’est pas simple à faire nécessairement, mais le bonheur est proportionnel lorsqu’on ouvre le pot au milieu de nulle part.
  • Le chili. Un classique. On accompagne de riz tout simplement. Rien à faire autre que réchauffer.

Truc #3 : Des aliments qui se conservent bien hors du frigidaire

Quand tu vis sur un voilier et que tu ne veux pas dépendre du réfrigérateur, un nouveau radar se développe chez toi : le radar à aliments sur les tablettes. Et c’est étonnant ce que l’on peut trouver lorsque l’on cherche un peu…

Du fromage

Certains fromages n’ont pas à être conservés au réfrigérateur. En fouillant, on peut tomber sur des cheddars très forts qui se gardent sur les tablettes, et même des fromages à pâte molle, tels que ceux de la marque Castello qui ont un brie et un camembert qui se gardent sur la tablette (ce n’est pas dit sur leur site cependant, c’est un peu étrange, mais on confirme que ces fromages ne sont pas au réfrigérateur dans les épiceries Métro et Bonanza). Bon, on va être honnête, ce ne sont pas les meilleurs fromages en ville, mais cela fait son effet quand tu es pris depuis une semaine dans un mouillage au milieu de nulle part.

Fondue au fromage

Dans la même lignée… La fameuse fondue au fromage suisse. N’oublions pas que celle-ci n’a pas besoin d’être au réfrigérateur, et elle peut se conserver très longtemps. On s’assure d’avoir un peu de muscade, de l’ail et du vin blanc à bord, et on a un super repas tout simple. Si en plus on fait son pain maison… C’est le bonheur.

Pepperoni / Salami / Saucissons

Beaucoup de « charcuteries » sont disponibles sur les tablettes. Ces charcuteries peuvent servir lors d’apéro par exemple, ou comme viande dans une pizza ou une sauce. Cela vaut la peine d’en avoir à bord, c’est un bon dépanneur.

Tortillas

Les tortillas… l’indispensable à bord. À temps perdu, amusez-vous à regarder les dates de « péremption » des tortillas. C’est fascinant, c’est bon pour plusieurs mois! Donc on en rentre à bord, et on les utilise lorsque le pain fait défaut.

Miracle Whip

Truc d’Eaux vives ici. Étonnamment, la sauce Miracle Whip n’a pas à être conservée au réfrigérateur. Pour ceux qui aiment, c’est bon à savoir! Petite astuce supplémentaire d’Eaux vives : s’assurer de ne pas y laisser de miettes cependant, on utilise un ustensile dédié, sinon, on risque de corrompre la conservation.

Lait UHT

Ça c’est le lait dit « Grand Pré ». On le connaît tous, mais il est bien de rappeler qu’il existe. Ce lait, tant qu’il n’est pas ouvert, n’a pas besoin d’être au frais, et il se garde très longtemps. Pour une économiser de l’espace, on peut également utiliser le lait en poudre qui fonctionne parfaitement bien dans les préparations. Nous ne sommes pas des buveurs de lait, donc nous ne pouvons pas commenter le goût, mais pour la cuisine, c’est approuvé!

Truc #4 : Légumes d’hiver

Ça, ce sont les légumes qui se conservent très longtemps. Nos préférés : carotte, courge, chou, oignons. À cette liste, on pourrait ajouter pomme de terre et navet, mais nous ne sommes pas fans de ceux-ci en raison de leur temps de cuisson élevé. En théorie, toute personne nordique connaît ces légumes, et ce sont les meilleurs à avoir à bord lorsque les ravitaillements tardent. Il y a certains trucs de conservation que l’on peut appliquer.

  • Carottes : un truc est de les conserver dans le sable. Certains l’utilisent. Pour notre part, nous n’avons pas eu besoin de cette technique puisque nous utilisons le frigidaire en ce moment, et que celui-ci nous permet de les garder plusieurs semaines. Mais nous savons que la technique existe si besoin il y a.
  • Chou : nous conservons le chou plusieurs semaine hors du frigidaire dans notre hamac à légumes. Un petit truc pour allonger la durée de vie : utiliser le chou feuille par feuille plutôt que couper le chou avec un couteau. Simple de même.
  • Oignons : les oignons vivent super longtemps dans notre hamac. On les met dans un sac en maille, ils sont bien aérés ainsi, et sont heureux.
  • Courge : les courges type spaghetti ou musquée ne nécessitent aucune attention. On les laisse dans le hamac, à l’air, et elles font leur vie sans souci. Elles durent éternellement.

Truc #5 : Faire son pain

Le défi du navigateur et de la navigatrice. Ça, et la pêche, même combat. On pense que c’est simple, mais cela prend de la pratique. Et une fois qu’on réussit, on affiche sur notre blogue, ou notre page Facebook notre réussite (un pain ou un poisson), c’est un classique. Pour la pêche, nous n’avons pas atteint le Graal encore, mais pour le pain, cela s’en vient.

Nous avons intégré une technique à la poêle. Notre four n’étant pas super égal dans la répartition de la chaleur, nous avons de la difficulté à faire une belle miche de pain. Donc nous avons adapté une recette de pain naan au barbecue de Ricardo.  

On pourrait appeler notre recette :

Petit pain naan à la poêle en fonte (inspiration de Ricardo)

Ingrédients :
  • 250 ml (1 tasse) d’eau tiède
  • 37 ml (2 1/2 c. à soupe) de miel
  • 15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive
  • 675 ml (2 1/2 tasses) de farine tout usage
  • 2,5 ml (1/2 c. à thé) de levure instantanée
  • 5 ml (1 c. à thé) de sel
Préparation :
  1. Dans un bol ou une tasse, mélanger l’eau, le miel et l’huile.
  2. Dans un autre bol, mélanger la farine, la levure et le sel.
  3. Cette étape est la plus cruciale. Ajouter en très petites quantités le mélange d’eau au mélange de farine et mélanger tranquillement avec une grosse cuillère. Lorsque l’on commence à avoir une grosse masse, on laisse tomber la cuillère, et on y va avec les mains, et on pétrit, encore et encore, en ajoutant toujours son eau en petites quantités. Il faut prendre le temps de rendre la masse le plus homogène possible, tant qu’il y a encore des petits grumeaux, on continue. Bon à savoir : lorsqu’on ajoute l’eau, la masse va devenir super collante, ce n’est pas le temps de lâcher, on continue, l’eau ajoutée va se mélanger, et la masse va redevenir intéressante à travailler. Le mot d’ordre : patience.
  4. Une fois que le mélange est bien lisse, former une boule et la déposer dans un bol propre et légèrement huilé. Couvrir le bol d’un linge légèrement humide et laisser reposer dans un endroit tiède et humide pendant minimalement une heure. Aucun souci à laisser plus longtemps (on aime même mieux plus longtemps pour notre part). Plus la boule repose, plus elle gonflera tout simplement.
  5. Préchauffer la poêle en fonte avec de l’huile au choix.
  6. Sur un plan de travail enfariné, faire des petites boules de pâte (2 pouces). Abaisser la pâte pour faire des petits disques.
  7. Cuire les pains dans le poêlon un côté à la fois.
  8. Facultatif : badigeonner de beurre fondu et servir immédiatement. Sinon, on laisse refroidir et on mange plus tard.

Rendement : on fait plus ou moins 10 petits pains ainsi.

Conservation : Ils ne se conservent pas super bien puisque aucun agent de conservation n’est utilisé, donc on les mange dans les jours qui suivent.

Sur ce, bon appétit!

L’installation d’un nouveau shaft, d’un nouveau coupling, et en bonus, d’un coupling flexible

Un projet simple sur un voilier, cela n’existe pas !

Sur Nuage, le shaft (l’arbre d’hélice), c’est pas mal un « running gag ». C’est à se demander si un jour nous allons pouvoir un jour travailler sur autre chose…

Et pour ceux qui se demandent ce qu’est le shaft (des fois que…), voici une image simple pour vous y retrouver.

À l’intérieur, l’arbre d’hélice est normalement relié à la transmission ainsi :

La genèse

Nous nous sommes procuré Nuage en 2016, et nous sommes partis vers notre grand voyage vers le Sud en 2018. Avant notre grand départ, voyant que le shaft et le coupling démontraient des signes de fatigue, nous prenons la décision de tout changer. Pour ce faire, nous allons dans une shop pour les pièces de ce type au Québec, et nous nous achetons un nouveau shaft et un nouveau coupling à l’image de celui qui était sur le bateau déjà. Et, nous avons fait installer le tout sur Nuage par le mécanicien de notre marina au lac Champlain (jonction shaft + coupling #1). Également, nous avions des inquiétudes quant à l’alignement du moteur, donc nous avons fait venir un mécano du lac recommandé par beaucoup de gens pour venir voir l’alignement, et les supports de moteur. Celui-ci regarde notre coupling et notre shaft, et nous informe que ce n’est pas super bien installé, et que le coupling aurait dû être machiné pour bien s’accoupler avec la transmission. Il part avec le coupling et revient avec celui-ci et nous le réinstalle (jonction shaft + coupling #2) .

En cours de voyage, en Caroline du Nord, un pépin de fond sablonneux nous arrive : nous rentrons dans un banc de sable. Les manœuvres pour sortir de notre impasse nous amènent un problème pas pire, le shaft a décidé de sortir du coupling. Nous nous retrouvons donc dans un « yard », où nous faisons réparer le tout. Le diagnostic du moment nous porte à croire que :

  • Le petit trou dans le shaft qui reçoit la « bolt » transversale n’est pas assez profond pour retenir le shaft.
  • Également, la clé qui bloque le tout est pas mal maganée.
  • Finalement, le moteur pourrait être mal aligné (peut-être une job de supports de moteur?)

Le mécanicien nous conseille fortement de sortir le bateau, mais nous sommes frileux (les factures montent vite lorsque l’on suit les recommandations des mécaniciens de marina…), donc nous refusons la sortie de l’eau. Donc, pour réparer la chose, le mécanicien perce un peu plus le trou du shaft. De notre côté, question de nous protéger un peu, nous en profitons pour acheter de la clé supplémentaire, celle-ci est en laiton. Et le tout est remis et serré à fond (jonction shaft + coupling #3).

Quelques miles plus loin (96 miles), toujours en Caroline du Nord, lors d’une vérification de routine hebdomadaire, Dominic découvre que le shaft est encore en train de sortir du coupling, et que la clé se décompose. On trouve un nouveau mécanicien, qui vient refaire le boulot de réinstaller le shaft. Celui-ci nous conseille également de sortir le bateau de l’eau, mais nous ne sommes pas dans un super secteur, c’est la période de la Thanksgiving, et il commence à faire froid. Nous préférons donc y aller pour une réparation temporaire afin de nous rendre au chaud en Floride pour possiblement le réparer là. Le diagnostic :

  • Le petit trou dans le shaft encore est trop petit.
  • Le coupling n’a pas été machiné pour s’accoupler avec la transmission.
  • Le chemin de clé du coupling est grugé et n’est plus efficace.
  • Le moteur pourrait être mal aligné (peut-être une job de supports de moteur?).
Le coupling installé avant notre départ

Les solutions du moment sont : on ressort l’ancien coupling que nous avions gardé sur le voilier (leçon ici : garder le maximum de pièce de remplacement, même si ce sont des vieilles), on perce le trou dans le shaft un peu plus profond, on met une nouvelle clé (par chance, nous en avions acheté en réserve), et on serre le tout très très serré (jonction shaft + coupling #4).

Cette réparation nous aura permis finalement de pratiquement faire tout le voyage. Effectivement, ce n’est que vers la fin du voyage, sur le chemin du retour, 1 285 miles plus loin, à Chub Cay, aux Bahamas, que le shaft est ressorti pour une autre fois. Quelques jours plus tôt, Dominic avait constaté que la clé avait recommencé à se détériorer à la suite d’une trop grande utilisation de la marche arrière lors d’un coup de vent, ce n’était qu’une question de temps pour que le shaft lâche à nouveau. Ce n’était pas le meilleur endroit pour une avarie… Mais, nous étions bien entourés, et avec l’aide d’amis voileux, nous remis le shaft à sa place (jonction shaft + coupling #5), et avons réussi à rejoindre la Floride, avec l’obligation de ne pas utiliser la marche arrière jusqu’à l’arrivée à notre marina.

La réparation « officielle » (on croise les doigts)

Après 5 réparations, pas le choix, il fallait repartir encore. Nous avons espéré sauver le shaft, mais cela n’a pas été possible. Voici donc ce que nous avons fait :

  1. Nous avons d’abord compilé tout ce que nous savions sur le sujet après nos nombreuses discussions avec les mécaniciens, les autres voileux et les recherches sur le web.

  2. Notre constat : Nous avons besoin d’un shaft, qui va être usiné de manière à correspondre au coupling (à voir si on répare l’actuel, ou si un nouveau est nécessaire). On devrait peut-être considérer un split coupling. Aligner le moteur avec des nouveaux supports serait également une bonne idée.

  3. Question de mener à terme notre projet dans le secteur où Nuage est (Indiantown), nous lançons une perche dans notre groupe Facebook préféré de mécanos diesel : Recreational Marine Diesel Engine Maintenance & Repair Discussion Group. Et là, nous récupérons plein de renseignements. Dont le fait que le souci que nous avons est courant avec notre moteur, un Yanmar 2QM20H, en raison du fait qu’il vibre particulièrement beaucoup, et qu’une solution possible pour compenser la vibration est le coupling flexible, un genre de « bumber » en plastique qui compense la vibration du moteur.

  4. Après avoir tout compilé, nous nous sommes rendus chez Blair Propeller à Stuart avec notre projet bien précis :
    1. Faire réusiner le shaft si possible (ou en acheter nouveau);
    2. Se procurer un split coupling;
    3. Considérer avec eux un coupling flexible.

  5. Le diagnostic avec Blair Propeller : le shaft n’est pas récupérable (et est particulièrement abîmé pour son âge), donc on doit en faire un nouveau, et on y va avec un split coupling (exemple), et un coupling flexible (exemple). Petit détail, il nous informe également que la clé doit être en stainless comme le shaft (ce qui n’était pas le cas avant), contrairement à celle de l’hélice qui doit être en laiton comme l’hélice (plus flexible en cas de coup). On passe la commande, et 2 jours plus tard, nous avons nos nouvelles pièces.

    Évidemment, avant qu’il ne nous fasse notre commande, nous prenons le temps de lui raconter toutes nos péripéties (et lui mentionner que nous sommes échaudés – nous sommes rendus à combien de pros déjà…?), et lui demandons d’être particulièrement attentif à :
    1. Le travail de facing entre les pièces (l’ajustement)
    2. Le trou dans le shaft pour le boulon doit être plus profond.

Le tout assemblé devrait donner à peu près ça :

  • On tente une première installation avec un ami voileux… Et là, il y a un truc que nous n’aimons pas : la clé est un peu trop libre à notre goût en hauteur, ce qui la fait bouger un peu. Nous ne sommes pas satisfaits. On veut une nouvelle clé. Pour ce faire, plutôt que de retourner chez Blair, nous décidons de nous rendre chez un machiniste recommandé par un voisin dans la cour à bateaux : Matt (contactez-nous pour ses coordonnées). Celui-ci nous propose une solution alternative : soit percer un trou supplémentaire dans le coupling afin d’y faire passer un boulon qui bloquera la clé, il semblerait que cette pratique est courante. Ok. Mais comme nous sommes insécures, nous lui avons demandé 2 trous. Pour mettre 2 boulons supplémentaires. Il trouve que c’est inutile, mais comprend notre insécurité et nous le fait.
  • On tente une deuxième installation avec l’ami voileux. Un autre souci se présente : les têtes des bolts du coupling sont trop grosses, et 2 d’entre-elles ne passent pas. La solution : on lime les têtes jusqu’à ce qu’elles passent. Sérieux, pas simple installer tout ça !
  • Finalement, on y arrive enfin ! Tout est installé (jonction shaft + coupling #6 !). Voici le résultat : 

Donc, si on résume, voici ce que nous avons fait :

  1. Nous avons tout acheté au même endroit : shaft, coupling, coupling flexible afin de s’assurer que tout s’accouple bien.
  2. Nous avons choisi un split coupling plutôt qu’un coupling classique.
  3. Nous avons fait faire des trous plus profonds dans le shaft pour les boulons transversaux du split coupling.
  4. Nous avons ajouté des boulons supplémentaires dans le split coupling pour bien tenir la clé.
  5. Nous avons installé une clé en stainless comme le shaft.
  6. Nous avons ajouté un coupling flexible entre le split coupling et la transmission.

Pour faire un travail complet, nous sommes conscients que nous devrions changer les supports de moteur et faire aligner de nouveau le moteur. Considérant le fait que le 2QM20H est un moteur qui vibre énormément, nous devrions également faire nettoyer les injecteurs. Cependant, la réalité étant ce qu’elle est, chacun son portefeuille, et un moment donné, il faut aller naviguer, sinon, on passe sa vie dans une cour à bateaux 😉.

Nous n’avons que quelques miles de faits… Pour l’instant, tout semble beau. On s’en reparle dans 1 000 miles !

Météo : Quelles applications gratuites utiliser pour la voile (Android)

Ou : Quelles applications nous utilisons

La météo est au centre de notre univers. C’est elle qui a le dernier mot sur tout. Pour suivre ce qu’il se passe, il faut idéalement avoir plusieurs sources, parce que la météo, ce n’est pas une science exacte… Toutefois, on peut rapidement s’y perdre et passer tout son temps dans la météo. En plus de Houston (notre équipe sur Terre aka Éric Tremblay), voici les applications que nous aimons utiliser pour suivre ce qui se passe. Avec le type de navigation que nous faisons actuellement, nous n’avons besoin que de prévisions assez court terme, question de s’assurer que nous ne nous retrouvons pas dans le pétrin si nous décidons de sortir une journée, ou de trouver un bon endroit pour se protéger en cas de gros temps qui approche, donc de simples applications peuvent tout à fait combler le besoin. Et si jamais nous n’avons pas de réseau… il y a toujours les prévisions diffusées sur la VHF 😊.

SailFlow

L’intérêt de cette application (dont le contenu est aussi accessible sur leur site Web) est sa simplicité. On y retrouve tout de manière très directe :

  • Une carte pour choisir sa station météo
  • Les prévisions de vent, température, vagues par heure (avec différents modèles : NAM, GFS, CMC)
  • Les rapports des vents passés (pour la majorité des stations – certaines sont payantes)
  • Les transcriptions des prévisions du National Weather Service associées à la station choisie (aux États-Unis)
  • Les marées

Et le tout de manière très visuelle, et simple. Pas besoin de chercher. Pour avoir une vue d’ensemble en quelques minutes, c’est parfait.

Voici en exemple Solomons Island : https://www.sailflow.com/spot/718

Windy

L’intérêt de Windy est clairement l’agrégation des données de manière très graphique. Autant la carte que les tableaux sont super bien faits et permettent d’avoir une excellente vue d’ensemble de ce qui s’en vient. En plus des beaux graphiques, il est également possible de comparer les différents modèles météo en un seul coup d’œil, le travail est déjà fait pour nous dans des tableaux et la carte, ce qui est très pratique. Le seul hic, c’est qu’il y a tellement de manières de regarder les informations que l’on peut facilement se perdre dans les options.

MonMeteo – Lac Champlain

MonMeteo est la plateforme que Houston a mis en ligne pour les plaisanciers du lac Champlain. C’est très simple en fait. Plutôt que d’aller voir à intervalle choisie s’il y a un nouveau rapport du National Weather Service, MonMeteo vous envoie le nouveau rapport par courriel dès qu’il est émis.

PS. Si vous aimeriez avoir un peu d’aide avec votre météo et que les services d’Éric vous intéressent, n’hésitez pas à nous contacter, nous vous mettrons en contact.

Voilà, c’est simple de même. Pas besoin de plus!

Le cellulaire, on fait quoi avec lorsque nous sommes aux États-Unis et aux Bahamas ?

Pour notre voyage de quelques mois qui nous fera traverser les États-Unis et ensuite visiter les Bahamas, il fallait trouver un bon plan pour les services téléphoniques et de données. Voici ce que nous avons fait de notre côté. Maintenant, la plupart des compagnies canadiennes offrent des forfaits plus ou moins avantageux (cela dépend des compagnies) afin de continuer à utiliser notre cellulaire aux États-Unis. Ce n’est toutefois pas le choix que nous avons fait.

Fongo : Téléphonie IP (sur internet) gratuite

Fongo est un service canadien. Sans aucun frais, il est possible d’obtenir un numéro canadien en s’ouvrant simplement un compte. Avec la version gratuite, on peut faire et recevoir des appels, et une boîte vocale est également incluse. Les appels sont gratuits vers un grand nombre de villes au Canada. Moyennant quelques frais, il est également possible d’avoir un forfait de textos, et plein d’autres services. Fongo offre aussi la possibilité de transférer son numéro de téléphone à ce service. Toutefois, nous n’avons pas opté pour cette option pour 2 raisons :

  1. Le site Web est bizarrement fait et mal traduit, ce qui fait que nous avons de la misère à nous y retrouver… ceci nous inspire peu confiance ;
  2. Lorsque l’on regarde la liste des numéros disponibles, l’indicatif 514 ne semble pas l’être, nous ne voulions pas risquer des démarches qui ne fonctionnent pas, donc nous avons trouvé un autre service pour conserver nos numéros.

Ce numéro nous sert principalement pour les gens du Canada qui veulent nous appeler sans faire d’interurbain.

NumberBarn : un stationnement à numéro de téléphone

NumberBarn offre un service très intéressant, soit le parking à numéro. Pour 2 $ USD par mois, il est possible d’y transférer son numéro et de le garder pour plus tard. En plus, cela inclut la possibilité de recevoir et d’envoyer des textos via leur application, ainsi que d’enregistrer un message d’accueil pour les appels, sans boîte vocale cependant. Pour 0,03 $ USD la minute, il est également possible de faire des coups de fil en cas de besoin, toujours via l’application. Nous avons décidé de « parker » nos numéros à cet endroit.

Les forfaits des compagnies locales

Pour compléter le tout, nous avons acheté un cellulaire déverrouillé (donc qui peut fonctionner avec différentes compagnies). Avec ce cellulaire, nous pouvons aller avec n’importe quelle compagnie et prendre un forfait cellulaire qui nous convient. Pour l’exemple, nous avons pris un forfait avec AT&T qui nous donne les appels et textos illimités aux États-Unis et au Canada, ainsi que 8 Go de données, pour 40 $ USD par mois. Attention, les cellulaires déverrouillés ne fonctionnent pas nécessairement avec toutes les compagnies, cela dépend des fréquences, il faut faire attention à cet aspect, celui que nous avons par exemple, un Asus, ne fonctionne pas chez Verizon. Pour l’info, voici quelques noms de compagnies aux États-Unis : AT&T, Virgin, Verizon, T-Mobile. Pour les Bahamas, nous irons probablement avec la compagnie BTC qui offre un forfait de données de 15 Go à 35 $ / mois en prépayé (ceci reste à confirmer), nous n’aurons que de la donnée, mais nous pourrons faire des appels au besoin avec Fongo ou NumberBarn.

Partir aux Bahamas en voilier : par où commencer

Ou, par où avons-nous commencé de notre côté

Voilà, c’est dit. Nous avons, nous aussi, décidés de nous lancer dans la petite des grandes aventures en voilier. Que voulez-vous, il faut bien commencer quelque part 😉

La grande question lorsque le projet semble vouloir se forger une place un peu trop significative dans les pensées est : par où commencer? C’est bien beau « je veux partir en voilier vers le Sud », mais encore…?

Je vais essayer, bien lire ici : essayer, de vous aider en vous donnant quelques pistes. Parce que le monde de la navigation, c’est tout un monde à découvrir, d’autant plus quand on n’y connaît rien au début.

D’abord, il est important de mentionner que partir en voilier est un projet accessible. Pour certaines personnes. C’est un projet qui, étonnement, nous rapproche de la simplicité tout en étant assez complexe. Mais accessible. Vous me suivez?

Laissez-moi exposer un peu mieux ma pensée. Depuis 2 ½ ans, nous caressons notre projet en y croyant par période beaucoup, et d’autres moins. Voici un peu notre courbe.

La courbe

  • Soyons fous, achetons un voilier ! Liberté…!!
  • Ok, comment on gère ça au juste?
  • C’est merveilleux, je me vois déjà sur les mers du sud à l’aventure !!
  • 3 h de cours seulement et je peux conduire un bateau? 
  • Ok, comment on gère ça au juste?
  • On s’en va dormir à l’ancre !
  • C’est quoi chasser….?
  • On va tous mourir !!
  • Le plus beau réveil de ma vie, c’est indécent
  • Partons vers le Sud ! Liberté…!!
  • Merde. Je crois que nous venons de tuer la grand-voile…
  • Ça coûte combien une grand-voile?
  • On est all set, on part ! Liberté…!!
  • Et ça, ça coûte combien?
  • C’est trop gros comme projet.
  • Ok sérieux, il faut vraiment tout savoir… menuiserie, électricité, mécanique, plomberie, couture, et quoi d’autre ??
  • On va suivre des cours de plus…
  • Au pire on partira l’an prochain.
  • Ok non on part, liberté…!!

Pour résumer le tout, ce que nous avons compris pour mener à terme ce projet (et on ne parle que du départ en ce moment), il faut simplement : commencer et mettre du temps. Et ce, peu importe par où. Parce qu’une fois que c’est parti, c’est parti, et une surprise n’attend pas l’autre. 

Voici comment nous avons commencé notre projet.

Lire

Des blogues, des livres, tout ce qui se trouve. Voici quelques suggestions.

  • L’Intracostal, le guide
    • Je recommanderais cette lecture au tout début. Avant toute chose. Il y a tellement de contenu dans ce livre, c’est vraiment une bonne base pour se faire une tête sur l’ampleur du projet.
  • Le blogue du voilier SurpriseS
    • Philippe Pelletier a une super plume. Il fait le voyage vers le Sud chaque année depuis des années et publie également un livre électronique à absolument avoir. Cette année, en 2018, il ne fera pas le voyage par contre, mais ses écrits restent .
  • Le cours des Glénans
    • Certains trouvent ce livre too much. Pas nous. Nous le considérons plus comme une bible. Tout y est pour découvrir la navigation à la voile.
  • Voile abordable
    • Ça jase pas mal sur le forum de Voile Abordable, on y traite de tout. Il ne faut juste pas se laisser refroidir par le look 1999 du site 😉
  • Et si c’était ça la vie?… (si vous arrivez à le trouver)
    • Ce livre date un peu, mais il se lit toujours aussi bien. C’est le récit de Yanik Aubé et Stéphanie Laniel qui ont fait le périple à un très jeune âge.
  • Notre blogue 😉
    • Nous avons raconté notre périple de Plattsburgh aux Bahamas sur le présent blogue en détails, vous seriez fous de vous en passer!

Se perdre sur Youtube

Il y a tellement de vidéos sur la voile et les voyages. Il en sort des nouveaux à tous les jours. Un groupe Facebook existe d’ailleurs sur ce seul sujet : YouTube Sailing Channels. Voici quelques propositions que nous avons regardées avant notre départ. 

Assister à des conférences

Dans la région de Montréal, il y a par exemple la Conam qui propose une programmation hivernale intéressante. Les conférences présentées sont sympathiques et abordables. Et il s’agit du rendez-vous des navigateurs du coin.

Économiser

Pour partir, cela prend des sous, c’est plate de même. Évidemment, toutes les poches sont différentes, à chacun sa situation financière. Par contre, j’aurais tendance à croire que la majorité des gens n’ont pas un an d’économies. À chacun de voir comment arriver à économiser, mais c’est indispensable ! Et attention… Le monde nautique coûte cher, il faut bien évaluer toutes les dépenses liées au projet, c’est facile de perdre le contrôle.

Visiter des marinas

Outre sur l’eau en navigation, c’est là que tout se passe ! Aller se promener parmi les bateaux autant à quai qu’en cale sèche et sentir la vibe, c’est vraiment motivant. Et qui sait, vous allez peut-être y faire des rencontres qui pourraient être significatives…

Prendre des cours

Nous avons opté pour des cours théoriques offerts par l’École de navigation de la Société de sauvetage. Ces cours nous ont permis de prendre un peu d’assurance dans certains volets :

  1. Navigation de plaisance (qui permet d’obtenir le permis de conducteur)
  2. Électricité à bord
  3. Mécanique diesel
  4. Navigation côtière intermédiaire
  5. VHF
  6. Objectif Sud

Outre l’aspect pédagogique, les cours sont également une excellente occasion de rencontrer des gens. C’est pratique de développer un réseau, et les navigateurs sont tellement fins.

Conseil : les cours théoriques sont encore plus pertinents quand on peut mettre en pratique les apprentissages assez vite. Si on n’a pas de voilier, les cours pratiques sont à privilégier (surtout si on part de zéro).

Se procurer un voilier et naviguer le plus souvent possible

En ce qui nous concerne, nous avons fait le saut assez vite. Dominic avait une bonne base en navigation, Andrée-Anne, pas du tout. L’aspect intéressant lorsque l’on passe à l’action, c’est qu’il devient difficile de reculer.

Penser à consulter un expert maritime lors de l’achat peut être une bonne idée, cela aide grandement. Pour notre part, nous avons contacté Michel Duquet, et nous vous le recommandons sans aucune hésitation.

Quelques endroits pour magasiner son voilier

Évidemment, il ne s’agit que de quelques pistes basée sur notre début à nous. Des formules, il y en a tout plein, chaque navigateur a son parcours, et tous les navigateurs ont débuté à partir de rien un jour 😉

Dernière chose. Se lancer dans une telle aventure nécessite du travail, beaucoup de travail. C’est exigeant, mais je le rappelle, accessible. On doit développer une multitude d’habiletés, et ceci ne se fait pas instantanément. Il ne faut pas perdre le focus !

Sur ce, bon vent, nous, on part !

Peinture Awlgrip : comment la refaire briller

Une peinture Awlgrip, c’est beau… mais ça prend de l’amour­ !

Nuage est beau. Il a une belle coque vert profond, très foncé qui lui donne un air de grand bateau. Mais ce beau vert cache un lourd secret… Il s’agit d’une peinture Awlgrip. Pourquoi c’est un lourd secret ? Il  suffit de faire un tour dans les forums pour voir les relations mitigées que les gens entretiennent avec la peinture Awlgrip.

Si nous avons eu un coup de cœur pour Nuage, c’est, entre autres, en raison de sa coque foncée (parce qu’il y a aussi les magnifiques boiseries à l’intérieur). Après un été d’utilisation et un peu de laxisme au niveau de la coque lors de notre première année (il y avait d’autres priorités), la coque était arrivée au stade où elle avait besoin d’un petit coup de brillance.

La recherche de solutions

L’hiver précédant la grande opération brillance, Dominic a passé énormément de temps sur les internets pour trouver la meilleure formule pour gérer la peinture capricieuse. Parce que ce qu’il faut savoir avec la peinture Awlgrip, c’est qu’il n’est pas possible de la polir avec une pâte de polissage courante (communément appelée compound), parce que c’est trop dur sur la peinture, ça prend quelque chose de plus doux. Normalement, la peinture Awlgrip ne devrait nécessiter absolument aucun polissage avec un compound, mais seulement un cirage, avec évidemment, les produits développés par la compagnie qui produit la peinture. Ce que nous avons compris de la peinture (en gros), c’est que plutôt qu’être un mélange uniforme de peinture, il s’agit plutôt d’un procédé qui scelle la peinture sous une fine couche transparente. Donc si on tente de polir avec une pâte abrasive, on enlève la couche transparente, et là ça devient impossible à gérer.

Donc… s’en est suivi une recherche intensive qui finalement nous a, entre autres, menée à lui :

Et nous avons découvert le Perfect-it de 3M. En fait, il faudrait plutôt dire redécouvert, puisque lors de l’inspection de Nuage, l’expert qui nous a donné un coup de main, Michel Duquet, nous avait recommandé le Perfect-it, mais nous avions tellement à assimiler à ce moment…

Trouver le matériel nécessaire

Bref, après avoir compris que le Perfect-it ultrafine #3 était notre solution, nous sommes partis à la recherche du produit miracle. Pour réaliser que c’est un produit assez dispendieux (versus les pâtes de polissage courantes). Après avoir épluché les catalogues chez Boathouse à Montréal avec le gentil vendeur sans aucun succès (on parlait d’une centaine de dollars pour la bouteille…), nous sommes arrivés à l’évidence : Amazon est la solution. Nous avons donc finalement décidé de sortir le montant pour la petite bouteille de 16 oz… Ouain. Et il a fallu aussi trouver la meilleure polisseuse pour le projet (tant qu’à acheter le produit miracle…). Après multiples recherches, nous en sommes venus au consensus qu’il fallait acheter une Porter-Cable à vitesse variable. Et finalement, nous avons dû trouver les bons tampons de polissage. Chaque classe de Perfect-it a son tampon de la même couleur, donc nous avons commencé par acheter le bleu sur Amazon. Pour nous rendre compte que le tampon était définitivement trop gros pour la polisseuse. Nous avons donc dû continuer nos recherches pour finalement tomber sur : Bocar, à Montréal. Et c’est finalement à cet endroit que nous avons réalisé que nous pouvons trouver ce dont nous avons besoin.

Et ce n’est pas tout…

Ce n’est pas tout, oh no. Puisque outre le polissage, 2 autres étapes sont primordiales pour un rendu final optimal : le nettoyage et le cirage. Pour ce qui est du nettoyage, il y avait déjà sur Nuage lors de l’achat du savon Awlwash pour la peinture Awlgrip, donc une étape de réglée. Le cirage pour sa part, nous avons opté pour la cire/scellant polymère Awlcare, soit elle aussi un produit pour la peinture Awlgrip.

La recette de Dominic pour « ramener » la coque :

  1. Laver la coque avec 2 chaudières : une pour laver, et une pour rincer. Les chaudières doivent être neuves afin de s’assurer qu’il n’y a aucun résidu qui pourrait grafigner la coque (tel que recommandé dans la vidéo ci-dessus). Pour le lavage, le produit utilisé a été le Awlwash.
  2. Polir en effectuant un polissage doux et méticuleux à l’aide du Perfect-it ultrafine #3 de 3M. Comme il s’agissait de ramener la coque, 2 polissages ont été nécessaires. Un d’abord avec un pad équivalent à celui du Perfect-it #2 (le jaune recommandé par Bocar), et ensuite le tampon recommandé pour le Perfect-it #3 ultrafine. Pour les prochaines fois, un seul polissage sera nécessaire (et recommandé pour ne pas trop dénaturer la peinture), celui avec le tampon très doux. Le polissage doit se faire par petites sections de coque, et chaque section doit être systématiquement essuyée avec un chiffon en microfibre.
  3. Cirer le bateau avec la cire recommandée : Awlcare. Cette cire s’étend à la main, simplement. Et, fait à noter : elle sèche beaucoup plus vite que ce qui est écrit dessus, donc il ne faut pas tarder à bien l’étendre.

Il s’agit donc de 3 étapes simples… mais qui prennent du temps pour la peine. Beaucoup d’heures de travail… L’estimation actuelle est à 20 h. Important à prendre en considération aussi : il est recommandé de travailler la coque lorsque le soleil ne plombe pas dessus, cela fait sécher les produits trop vite et fait barioler.

Pour les prochaines années, nous prévoyons que faire les étapes 1 et 3, soit le lavage et le cirage, question de ne pas trop abimer la peinture.

Après le long texte… les images !

Parce que je sais, ce que les gens veulent savoir c’est : ça prend quoi ? Alors voilà pour les visuels :

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Savon Awlwash

Où trouver : Nous ne l’avons pas magasiné encore, mais il est disponible à la Marina Gosselin.

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Polisseuse à vitesse variable Porter-Cable

Où trouver : Amazon*

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Poli/cire ultrafine Perfect-it #3 de 3M

Où trouver : Différentes options. Nous l’avons trouvé sur Amazon*. Mais plus tard, nous l’avons également trouvé chez Bocar à un prix compétitif.

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Tampon pour le poli

Où trouver : Il est possible d’en trouver sur Amazon*, mais Bocar à Montréal est définitivement mieux.

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Chiffons en microfibre

Où trouver : Partout. Ici un exemple chez Canadian Tire.

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Cire/scellant polymère Awlcare

Où trouver : Nous l’avons trouvé chez Boathouse.

Et voici quelques photos du polissage.

* Je fais partie du programme Amazon associates. Voir ce que cela signifie.

Chasing Bubble : un tour du monde à la voile à vive allure

Sous la recommandation de nos amis du voilier Cyrano, nous avons visionné le documentaire Chasing Bubble, une histoire aussi intense que finalement tragique.

Chasing Bubble, c’est l’histoire d’Alex Rust, un jeune trader états-unien qui décide que la vie de trader l’emmerde un peu, et que naviguer semble vraiment plus intéressant. Sans aucune notion de navigation, il se lance dans l’aventure et se procure un voilier en Floride. Clairement énergique et brillant, Alex vit son périple à fond et commence d’abord par une virée vers le Sud avec un premier voilier, pour ensuite voir plus grand et se procurer Bubble pour faire le tour du monde. Sa cavale a duré 3 ans. Le documentaire présente donc ce personnage qui s’est éteint à 28 ans en Inde en 2014. C’est intense du début à la fin, on y voit un homme qui veut tout vivre et de manière le plus extrême possible. Le film peut être autant inspirant que désolant, c’est au choix. Ce besoin extrême de tout vivre à fond, la quiétude qui semble clairement inexistante chez Alex, ainsi que le rejet des supposées normes établies nous inspire des sentiments mitigés. Existe-t-il un juste milieu ? Assurément. Est-ce un film à voir ? Peut-être.

Le voici *en anglais* :

Bon visionnement !

Andrée-Anne

L’électricité à bord : un tour complet

Cet automne, je me suis lancée dans une formation sur l’électricité à bord donnée à l’École de navigation de la Société de sauvetage au Stade Olympique à Montréal. Mon dernier contact avec les notions d’électricité datait du secondaire. Ce n’est pas peu dire.

Bref, question de comprendre un peu mieux ce qu’il se passe dans Nuage quand on enclanche la switch « Outlet » (ou autre), j’ai été écouté pendant 33 heures (et plus) Rémy Pratt de Formation Courant Continu.

Certains pourraient trouver le contenu redondant (surtout le début), de ce que j’ai compris des autres participants, mais en ce qui me concerne, la formation complète m’a vraiment permis de revoir les bases et j’ai pu définitivement acquérir de nombreuses notions qui étaient clairement nébuleuses pour moi, mais nécessaires. Tous s’entendent par contre (je crois, je n’ai pas fait de sondage officiel) pour dire que 33 heures (et plus), c’est court, et que nous aurions pu en prendre encore plus. Parce que des conseils et des astuces, Rémy, il en donne, il est vraiment généreux, et ce, peu importe l’heure.

Concrètement, cette formation a permis de démystifier :

  • Les notions de base en courant continu et courant alternatif
  • Comment utiliser un multimètre (avec une « clamp »)
  • Les particularités des batteries, leurs branchements, et comment bien choisir lors de l’achat
  • Le filage à utiliser et comment le choisir
  • Le matériel pour effectuer les connexions
  • Ce que fait réellement le sélecteur de batteries
  • Quels sont les rôles de l’alternateur et du démarreur et comment ils fonctionnent (à peu près)
  • Ce qu’est l’isolateur (répartiteur de charge)
  • Comment fonctionne le chargeur et comment en choisir un bon
  • Comment installer un guindeau électrique de manière efficace
  • Comment on doit monter un panneau électrique
  • Comment faire un plan électrique
  • Quelles sont les limites et l’utilité de l’inverter (l’onduleur)
  • Comment intégrer les énergies d’appoint : hydrogénérateur, éolienne, panneau solaire, et choisir les bons produits
  • Ce qu’est l’électrolyse et comment la gérer pour éviter de couler
  • Quoi faire pendant un orage et comment préparer le bateau
  • Comment bien gérer le courant alternatif qui vient du quai

Toutes ces notions m’étaient relativement inconnues avant le début du cours, mais plus maintenant. Vraiment, c’est une recommandation cette formation.

Maintenant, reste à appliquer le tout (ça c’est tout un projet pour le printemps…).

Sur ce, bon vent !

Andrée-Anne

Des couvre-défenses simples et pas chers à faire soi-même

Un must pour toute coque, surtout pour celles dotées d’une peinture !

Niveau de difficulté : si tu couds déjà dans la vie, facile. Si tu n’as jamais cousu, c’est un bon projet pour apprendre­­ !

Nuage a une peinture capricieuse sur sa coque. Lors de l’inspection, on nous a recommandé de faire des couvre-défenses en ratine pour éviter que les défenses endommagent la peinture. Pour la première année, c’est ce que j’ai fait pour les défenses qui sont venues avec le bateau. J’ai acheté une ratine assez cheap, des serviettes à 6­ $ chez Wal-Mart : une serviette = un couvre-défense. Les couvre-défenses ont réussi à survivre tout l’été, mais ils étaient dans un état assez pitoyable à la fin de l’été, ils étaients décolorés. et complètement désagrégés au bas. Ce qui m’a amené à ce constat : il va falloir faire une réserve de couvre-défenses et ce, à chaque année­­ ! Et la ratine, pas sûre…

Pour nos belles nouvelles défenses, je me suis lancée à la recherche d’une nouvelle solution. En consultant quelques forums de discussion, le tissu qui revenait le plus souvent­ : fleece ! Mais là, on parle de quel fleece… Si on traduit directement, on parle de Tissu molletonné. Ah bon. J’ai donc pris la décision de faire mes couvre-défenses en polar, et voir tout au long de l’été si cette décision est la bonne. Je me suis dit­ : c’est un tissu synthétique, pas tissé, ne s’effiloche pas, doux… Il présente certains avantages qui peut-être vont permettre aux défenses d’avoir un meilleur look à la fin de l’été. À suivre… Mais je garde tout de même en tête que ce projet risque d’en être un annuel­­ !

Le projet en soi

J’ai choisi de suivre la méthode décrite dans cette vidéo de Sailrite (Ok, si tu ne connais pas Sailrite et que tu aimes coudre, et que tu aimes la voile, go, va voir ce site tout de suite. Fin du conseil).

Dans mon cas, je n’ai pas mis d’œillets, mais je prévois en mettre pour la prochaine fois, ça va faire plus beau. Et pour le fil, comme ma machine actuelle est un peu limitée pour les durs labeurs, j’ai dû utiliser un fil régulier, et non un fil extérieur UV qui bloquait constamment dans la machine…

Matériel pour mes 8 couvre-défenses* :

  • 4 mètres de polar Blizzard, acheté chez­ : Tonitex
  • Du fil UV (quand la machine veut le prendre), acheté chez Machine à coudre Asie
  • De la corde : je cherchais une corde qui se noue bien… J’ai fini avec des lacets pour des bottes tout simplement, sinon, la paracorde peut être une bonne option.
  • Des œillets (pour la prochaine fois !) – Je vais tester avec un petit kit trouvé sur Amazon*.

* Les défenses sont des : Polyform HTM-3 (10 1/2″ X 27″)

Sinon, quelques outils peuvent être utiles (outre la machine à coudre)…

  • Aiguille 16/80 tout usage
  • Craie pour tissu
  • Ruban à mesurer
  • Ciseaux
  • Équerre et règle
  • Wonder Clips* (ça tient bien le polar qui est épais et qui peut glisser)

Et voilà les défenses recouvertes­­ !

MAJ juin 2017

Les défenses sont installées. Elles ont fière allure sur Nuage !

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MAJ octobre 2017

Bonne nouvelle­­­­­­ ! Les couvre-défenses ont survécu sans problème à une saison entière au soleil. Ils ont perdu un peu de couleur, le noir tire maintenant sur le gris, mais aucune autre déterioration ne peut être observée. Projet officiellement recommandé !

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Bon vent !

Andrée-Anne


* Je fais partie du programme Amazon associates. Voir ce que cela signifie.